Une nouvelle année commence, que j'espère pour chacun d'entre vous la meilleure possible.
En ces temps hivernaux, l'actualité s'est de nouveau tournée vers les diffucultés de logement, dorénavant à la source de nouvelles inégalités sociales.
Je continue à être sollicitée, par des familles (souvent monoparentales), des personnes seules, des jeunes qui veulent s'installer : tous doivent effectuer une véritable course d'obstacles.La difficulté est de trouver un logement dans le secteur locatif public.On peut toujours rêver que le logement social privé remplace avantageusement les bailleurs sociaux.Mais il ne peut suivre la logique du Service Public (solidarité, justice et prix abordables) puis qu'obéissant à la logique du profit.
Car le privé n'offre à présent que des logements dont les prix s'envolent (plus 35% entre 2000 et 2008) et exige en outre des garanties inabordables en période de chômage et de précarité accrus.Marcq en baroeul est une ville chère.Il faut quand même savoir que la dépense des ménages en matière de logement qui atteignait 12.5% du budget d'une famille à la fin des années 80 en représente désormais près de 25%.Or, c'est une dépense << contrainte >>.
Quand la Loi de Finances pour 2011 marque le désengagement de l'Etat avec un recul de 2.6% pour l'enveloppe << ville et logement>>, il n'y a rien d'étonnant à ce que la pénurie s'installe et que les bailleurs sociaux (à qui l'Etat réclamerait en outre 340 millions d'euros) ne puissent plus répondre à leurs engagements et s'engouffrent eux-mêmes dans la spirale des augmentations.
Je tire donc à nouveau la sonnette d'alarme pour que dans la commune on prenne la mesure de l'ampleur des deux problèmes à mes yeux plus que préoccupants, l'emploi (dont j'ai parlé le mois dernier) et le logement. Assez de dédouanements ! La municipalité doit davantage s'engager. Il serait quand même lamentable que 60 ans après le cri de l'Abbé Pierre nous en soyons revenus aux mêmes drames !
H. Ghesquière et S. Taponier : Une deuxième année de détention commence pour eux. Il est temps qu'ils nous reviennent.